Quelques clés pour réussir sa colocation

Quelques clés pour réussir sa colocation

Nous vous parlions il y a quelques temps de la colocation et de ses avantages. Nous avions envie de revenir sur le sujet pour continuer à voir avec vous de quelle manière l’utiliser pour vous permettre de réduire vos soucis. Faisons de petits points rapidement.

Souvenez-vous, nous vous en parlions : La Colocation Monoparentale comme une Idée à Suivre pour de Nombreux Parents Solos. Nous n’avons pas changé d’avis, nous voulions juste aller plus loin.

En premier lieu, le principe de la colocation entre parents solos existe depuis quelques années déjà. Et figurez-vous qu’avec le temps, il a été possible de constater que cette situation concerne en grande majorité les femmes. Cette colocation monoparentale consiste alors à permettre à ses mamans solo – et aux quelques papas solos intéressés – qui élèvent seules leurs enfants de se regrouper pour louer ensemble un logement, en partager les frais, éviter la solitude ou l’isolement.

La principale motivation des uniparents qui se lancent dans la colocation est d’ordre financier. Pour des monoparents en situation un peu délicate, il est parfois difficile de trouver à se loger. Les loyers peuvent être trop élevés pour espérer pouvoir se l’offrir seul(e). Du coup, trouver quelqu’un pour partager les frais de ce logement est une excellente solution, surtout si ce quelqu’un nous ressemble.

Et là est le second point positif vis-à-vis de la colocation : elle permet à des parents solos de pouvoir briser un peu leur solitude et de reconstruire une vie sociale bien encourageant et accompagnante. Ne plus se sentir seul, à la fois pour les parents et pour les enfants, est un vrai bonheur. Et ce n’est pas tout. La colocation permet aussi de faire face aux difficultés de l’organisation du quotidien. Par exemple, aller chercher les enfants à l’école en cas d’imprévu ou d’empêchement de l’un des parents colocataires. Ou partager plus facilement les frais de garde des enfants. Bref, que du bien !

Que du bien… si on prend garde à vérifier un certain nombre de choses avant de se lancer. En premier lieu, figurez-vous qu’il est quand même plus rassurant d’emménager avec une famille qui ressemble un peu la sienne plutôt qu’une famille très différente. Prenons le cas de l’âge des enfants comme un premier exemple : si les enfants des deux familles sont à peu près du même âge, de la complicité, de la communication et du partage seront plus faciles à développer. Une différence d’âge trop importante rendra au contraire plus difficile la naissance d’une vraie amitié et proximité. Même pour chose pour les parents – les deux mamans solos, donc, le plus souvent. Si elles ne partagent pas les visions sur les méthodes d’éducation, les manières de faire, etc., la colocation pourra vite devenir extrêmement difficile à tenir.

Du coup, pour avancer au mieux, il est conseillé aux uniparents de se voir avant, plusieurs fois, afin de pouvoir vraiment discuter et échanger. C’est au travers de ces différentes rencontres que les deux sentiront si une cohabitation sera possible sans anicroche. Enfin, si tout semble alors fonctionner, et si la décision est prise de se lancer dans la colocation, viennent alors les aspects techniques à vérifier.

Tout d’abord, et pour être un « vrai » colocataire, vous devez impérativement figurer au sein du bail de colocation. Dans le cas contraire, et même si vous participez au paiement du loyer, vous ne serez qu’un occupant sans droit, donc sans protection ! Il faut donc que tous les colocataires signent le bail de location. Du coup, pour avancer, le loueur peut proposer deux types de bail : le bail unique, c’est à dire un contrat de colocation qui devra être signé par l’ensemble des colocataires ; ou alors le bail multiple, où chaque colocataire se voit proposé de signer un bail indépendant. Les deux formules sont valables, même si la première reste la plus courante.

Attention ensuite à la clause de solidarité associée à un bail de colocation. Entre colocataires, vous êtes solidaires. Chaque colocataire est tenu de payer sa part du loyer au loueur. Mais quand le bail contient une clause de solidarité (presque toujours), chaque colocataire peut être tenu de payer la totalité des loyers, ou des réparations au loueur s’il y a un problème. En clair, en cas d’impayés, le bailleur peut vous demander de payer pour les autres. A charge pour vous ensuite de vous faire rembourser par votre/vos colocataire(s)… Et ça, ce n’est pas toujours simple.

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