À l’approche des vacances, tout se précipite, mille choses à faire, à penser, les bagages à boucler, et cette petite inquiétude grandissante : comment va se passer le voyage ? Les billets sont pris ou pas, c’est en tout cas le bon moment pour faire le tour d’horizon de cette question : comment voyager seul avec bébé […]
À l’approche des vacances, tout se précipite, mille choses à faire, à penser, les bagages à boucler, et cette petite inquiétude grandissante : comment va se passer le voyage ? Les billets sont pris ou pas, c’est en tout cas le bon moment pour faire le tour d’horizon de cette question : comment voyager seul avec bébé ? Voiture, train, avion, faisons un tour d’horizon !
La voiture, ça assure … la nuit !
Je dirai que jusqu’à 300/400 km, la voiture est un bon compromis. On peut caler le voyage pendant une sieste ou au moment du coucher. C’est d’ailleurs mon astuce lorsque je pars en Normandie. Le dimanche soir, après le dîner, je mets bébé en pyjama, bien installé sur son siège, doudou et tétine en position, et en avant la compagnie ! Il s’endort en 10 minutes, et le voyage se fait tranquillement.
Avantage énorme : on évite les bouchons et, sans cri, bébé commence sa nuit. On évite aussi le mal du transport. Et si vous avez un enfant casse-cou qui décide de détacher sa ceinture de sécurité alors que vous êtes lancés sur l’autoroute (c’est un peu stressant), quand il dort, point de mésaventure. Dernier avantage et pas des moindres, on peut emporter un tas de bazar ! Seul petit hic, : il faut faire attention à ne pas piquer du nez, surtout si on écoute en boucle comptines et autres petites rondes.
Le train, à consommer avec modération
Pour aller dans les grandes villes de France, c’est certainement la solution la plus pratique. Votre enfant peut voyager gratuitement sur vos genoux jusqu’à ses 4 ans, et, pour 9 €, il a une place distincte quelle que soit la destination. J’aurais aimé vous dire qu’il y a “IDCAB” (taxi de la SNCF), que c’est génial, qu’on vient vous chercher en bas de chez vous, pour un prix très raisonnable, qu’on s’occupe de vos valises, qu’on vous pose dans le train, que c’est top… Sauf que moi, j’ai attendu un chauffeur qui n’est jamais venu… Ce qui a été le début d’un énorme boulgi-boulga : appel de taxi en total stress, sprint pour attraper le train, rachat de billet car, finalement train loupé de quelques secondes, le tout avec un bébé de 3 semaines… Un souvenir qui rend allergique au train ! Mais, bon, soyons honnête, ça marche pour les autres, souvent, en principe.
Je garde donc des souvenirs mitigés : épreuve de Tetris pour ranger les valises, promenade dans une allée de 50 cm de large, réflexions des uns des autres (de type « mais il a faim », « mais il a froid » « mais il a chaud » « vous pourriez faire moins de bruit ! », etc.), et une tablette minuscule pour sortir biberon, jouets et autres nécessités. Je dirais que le train devient difficile avec un tout petit pour plus de 3 h de train. Là encore, soyez fin stratège, l’heure de la sieste est à privilégier.
Avantage énorme, vous pouvez vous occuper de votre enfant, donner le goûter, lire des histoires, et si votre enfant est très sage, vous reposez un peu. Retenons qu’il existe des espaces « famille » sur certains trains, avec des tapis pour jouer. Eh bien, il en faudrait dans tous les trains et le problème serait réglé !
L’avion, c’est si bon…
Bon d’accord, l’avion c’est certainement le transport le plus cher et le plus polluant. Ok. Mais pour toutes les distances supérieures à 600/700 km, c’est vraiment bien. Les heureux propriétaires de poussette YOYO seront ravis de la garder jusque dans l’avion. On est prioritaire à l’embarquement, le personnel de bord se fait un plaisir de vous aider en réchauffant biberon ou petits pots, ils gardent votre enfant si vous devez aller aux toilettes, proposent un petit coussin… Bref, on est seul mais pas tant que ça.
Avantage énorme, les enfants ne paient pas jusqu’à 2 ans mais voyagent sur vos genoux (ne rêvons pas tout de même). Ils peuvent courir dans les allées, vous ne risquez pas de le perdre, s’il décide justement de hurler pendant le vol, ça ne devrait pas durer trop longtemps… Quelques petits hics tout de même, il faut un vrai coup de main pour pousser le chariot et la poussette en même temps, on est limité en quantité de bagages, ET, ET, il faut impérativement des papiers d’identité pour votre enfant.
Et avant de finir, j’ai une pensée émue pour tous les monoparents qui font leurs valises, seuls, avec un enfant tout excité qui s’amuse à sortir ce qu’on y met ! Je vous dis à tous, bon courage ! Bientôt, je vous livrerai toutes mes astuces pour une valise impeccable en 2 temps et 3 mouvements !
C’EST QUOI LA RECETTE FINALEMENT ?
Ingrédients :
Des vitamines (ou un café)
Un sac de voyage ultra pratique avec plein de poches
Un brumisateur
De la musique pour enfant
Un bon gouter
De l’eau
Un sac plastique
Des mouchoirs
Des jouets
1 – Peu importe le mode de transport utilisé, gardez quelques forces pour passer cette étape (ou épreuve, selon le cas). Si nécessaire, prenez une bonne vitamine le jour du départ.
2 – Vous organisez un sac à main de compétition : dans une poche, le gouter, dans une autre l’eau, dans une autre des lingettes ou des mouchoirs, ici, la tétine, là, les jouets… Et le fameux sac poubelle, en cas de mal des transports. Bref, vous ne serez pas celui qui fouille frénétiquement dans un sac prêt à rendre l’âme.
3 – C’est l’ultime étape avant les vacances, alors pensez-y, quoi qu’il arrive, vous serez bientôt à l’ombre d’un olivier.
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